L'existentialisme est-il un humanisme ?
L'objet d'étude : avec Montaigne, chacun porte un lui la forme entière de l'humaine condition.
À la fin, nous découvrons J-P Sartre pour lequel il n'y a pas de Nature humaine car il n'y a pas de Dieu, il n'a pu concevoir la Nature humaine. L'essence de l'Homme est la Nature de l'Homme.
La raison du succès de la pensée de Sartre (1905-1980) est la déformation qu'on lu a fait subir. En 1945, il a décidé de prononcer cette conférence « l'existentialisme est un humaniste » dont il a publié par la suite le texte. Dans la forme de l'argumentation de l'essai, il y expose sa thèse essentielle à sa philosophie qui est que l'Homme est condamné à être libre.
Pour l'existentialisme, si l'on se distingue de tous les autres êtres, ce n'est pas en raison de la Nature propre car il n'y a pas de Nature. La Nature ou l'essence de l'Homme est de pas avoir de Nature selon Sartre. Au 20e siècle l'existentialisme Sartrien tire les conséquences du déclin et de la disparition de la croyance en Dieu.
Privé de Dieu, l'Homme est orphelin, et de modèle ou de normes toutes faites. Il est condamné dans absolue liberté a décidé par lui-même de la valeur de ses actes. La position de Sartre a suscité bien des critiques au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. Déjà les Marxistes pour lesquels Sartre a nié le cadre historique où peut se développer l'action militante en encourager ainsi la passivité. Aussi les chrétiens, pour eux, une telle philosophie abandonne les Hommes à une vie absurde et gratuite dès lors qu'est supprimé toute référence au(x) commandement(s) de Dieu. On lui en veut de façon générale d'enfermer l'Homme dans sa subjectivité et complètement dans un individualisme sordide. À la conférence, il veut faire comprendre sa philosophie affirme à sa façon la dignité de l'Homme.
Dans le passage qui précède l'extrait, Sartre s'intéresse à la question de l'Homme au 18e siècle. Si dans l'athéisme des philosophes, la notion