l'enfer c'est les autres
Imaginez-vous un garçon qui veut utiliser le nom de son futur père, qui veut l’adopter, mais il n’en a pas le droit parce qu’il n’est pas son fils. Pourtant, un jour, il se produit un événement majeur dans la vie de l’enfant : son beau-père décide de l’adopter. Dès l’instant où il sera adopté, il bénéficiera des mêmes droits qu’un enfant légitime, entre autres celui de porter le nom de son père adoptif. L’adoption va changer complètement l’existence de cet enfant : de nouveaux horizons vont s’ouvrir à lui.
Dans les Écritures grecques chrétiennes, l’apôtre Paul parle plusieurs fois d’adoption à propos de la nouvelle position de ceux qui sont appelés et choisis par Dieu. Ceux-ci, descendants de l’homme imparfait Adam, étaient esclaves du péché et ne possédaient pas de façon naturelle la qualité de fils de Dieu. (Ga 4:4,5), par rachat par le moyen de Christ Jésus, ils reçoivent l’adoption comme fils et deviennent également héritiers avec Christ, le Fils unique-engendré de Dieu. Ce n’est pas naturellement qu’ils obtiennent cette relation de fils de Dieu, mais parce que lui-même les choisit et que c’est sa volonté (Ép 1:5). Même si Dieu les reconnaît comme ses enfants, ou fils, dès le moment où il les engendre par son esprit, les chrétiens oints ne jouiront pleinement du privilège d’être ses fils spirituels à une condition. Laquelle? Lire Rm 8:23. De rester fidèles jusqu’au bout. Aussi Paul dit-il qu’ils attendent ‘ ardemment d’être adoptés comme fils, d’être libérés de leur corps par rançon ’.
En revanche, Pareille adoption leur procure des bienfaits : ils sont affranchis de l’“ esprit d’esclavage inspirant [...] la crainte ” et éprouvent à la place un sentiment de confiance propre à des fils ; ils espèrent recevoir un héritage céleste qui leur est assuré par le témoignage de l’esprit de Dieu. En même temps, leur adoption rappelle à ces fils spirituels que s’ils ont cette position,