L'efficacité de la politique de cohésion
L’efficacité de la politique de cohésion
C’est suite au traité de Rome datant du 25 mars 1957, que l'objectif d’un développement harmonieux et de réduction des écarts entre les différentes régions, à la fois au titre de la solidarité mais aussi comme condition préalable à l’efficacité économique du marché européen a été mentionné.
La politique de cohésion « vise à réduire l’écart entre les niveaux de développement des diverses régions », promouvant ainsi « un développement harmonieux de l’ensemble de l’Union »1 selon la définition exacte donné à cette politique.
Cependant on note, que malgré des objectives de solidarité donné en tant qu’une bonne base à la politique de cohésion donc en 1957, c’est qu’avec l’Acte Unique Européen de 1986 qu’un plus grand pas va être réalisé. Elle obtient une base juridique2 et ceci au même moment quand des pays « plus pauvres3 » deviennent membres de l’Union européenne. Avant 1986 c’est des instruments financiers comme le Fond Européen de Développement Régional (1975) qui sont utilisés. Suite à cette base juridique, à partir de l’année 1988, les fonds structurels sont doublés et un premier règlement est adopté pour 1989-1993, introduisant quatre principes fondamentaux, lesquelles vont être élaborés plus amplement dans notre première partie. On verra que la politique régionale, dite également la politique de cohésion au sein de l’Union européenne n’avait en aucun cas un chemin facile à traverser depuis son existence. Ceci est dû d’un côté suite aux adhésion de nouveau pays membres où le progrès pour un développement ferme demande beaucoup d’efforts et d’un autre côté c’est des crises financiers comme le dernier datant de 2008, qui certes ne s’avèrent pas comme des mesures à faciliter le chemin envers un progrès prompt et à 100% stable.
Suite à cette brève analyse, on se demande « à quel point est-il possible de mesurer le progrès et donc l’efficacité de la politique de cohésion