L amelioration de l instruction des femmes
C’est seulement en 1880 qu’un enseignement secondaire spécial est créé ; mais il ne fallait pas pour les femmes qu’elles songent à faire usage de leurs diplômes, ni prétendre entrer dans les facultés ; la révolution industrielle de la fin du 19ème siècle va modifier cette société. Tous les petits travaux habituellement dévolus aux femmes comme la couture, le tissage, les conserves, l’approvisionnement en eau, bref, tout l’artisanat féminin va céder la place à une industrialisation progressive. Les femmes vont se tourner alors vers les manufactures où elles sont très bien accueillies car elles acceptent des salaires inférieurs aux salaires des hommes. L’accroissement de leur niveau d’instruction permet à un plus grand nombre de femmes d’acquérir une certaine indépendance intellectuelle : progressivement, elles entreront dans les facultés, deviendront enseignantes, médecins (1892), avocates (1900)
On disait que les femmes avait bien une infériorité intellectuelle par rapport aux hommes mais elle n'est pas naturelle. Elle est due à un non-accès à l'enseignement de qualité. parce que A cette époque, les filles n'avient accès qu'aux pensionnats ou aux écoles privées pour suivre un enseignement rudimentaire. Une dizaine de pensionnats étaient reconnus(en France) pour former des institutrices. Mais ceci étant le niveau le plus élevé d'instruction auquel les filles POUVAIT AVOIR ACCES
La première féministe belge, Isabelle Gatti de Gamond, n'a pas échappé aux préjugés de l'époque. Elle a effectué une étude sur la condition sociale de la femme au 19ème siècle. L'éducation et l'enseignement de qualité sont les conditions nécessaires pour l'émancipation de la femme. Gatti de Gamond lutte pour cette émancipation en lançant une attaque, en 1862, par sa revue " Education des femmes " et fonde en 1864, la première école moyenne pour les filles à Bruxelles avec l'aide de politiciens et de penseurs. D'autres villes et communes