L'affiche "La vie est belle"
En la survolant des yeux, on ne s'attend pas du tout à être confronté à ce génocide historique ni à la Soah. Cependant, lorsque l'on commence à rentrer dans les détails de cette représentation, on s'aperçoit alors de la présence de multiples indices révélants alors la réel noirceur de ce conte, ainsi que la véritable visée du film. En effet, au premier plan, se trouve une famille constituée de ces deux parents, avec, entre eux, leur petit garçon, mis de dos sur son vélo, sûrement pour symboliser le fait qu'il est caché de la vérité par le côté protecteur du père, ce côté paternelle, protection montrer par le tiens du vélo par la main du père. De plus, les lèvres des deux amoureux ne se touchent pas, une mise à distance qui laisse entendre leur futur séparation au camp. On remarque alors , que ces derniers sont représentés en couleurs, symbolisant la vie, ce qui les met en opposition direct avec l'arrière plan, qui, quand a lui, est en noir est blanc. Il s'agit la de la première antithèse au sein de cette affiche. De plus, l'effet de perspective assimile la rue à un long couloir obscur, se rétrécissant et s'obstruant, au quel il n'y a pas d'issue envisageable, un couloir de la mort. Par ailleurs, les lignes de fuites qui se dessinent, convergent toutes vers un même point : la grande porte. Cette grande porte sans fond qui conduis à l'entrée de la noirceur des camps, qui conduis alors au "début de la fin". Le vélo du garçon est quand à lui dirigé dans le sens opposé, vers la lumière et donc vers l'espoir et vers l'issue. Par la suite, la deuxième antithèse présente au sein de cette affiche, annonce par le sous titre décrivant cette œuvre tel une fable, ce qui pourrait plonger premièrement le spectateur dans un univers enfantin et fantastique, en total opposition sur ce que repose réellement le film, un fait historique tragique. Cette