l'évolution de l'éclairage
La chandelle: la chandelle dont on attribue la paternité aux «celtes» entre 100 et 500 ans ap. JC. Il ne s'agit que d'un reconditionnement des lampes antiques. il est constitué d’une mèche entourée de suif de bœuf ou de mouton (graisse des ruminants), la flamme demeure jaune et fumeuse et il faut toujours entretenir la mèche qui finit par charbonne
Brûle-joncs : des tiges de jonc séchées sont trempées dans de la graisse animale, et brûlent en produisant une faible lumière. Elles sont maintenues à la base par une espèce de pince en fer (parfois doublée d'un porte-chandelle).
Les éclats de bois: ils sont encore moins chers et encore moi performants : des morceaux de bois résineux sont posés sur une grille, souvent près de la cheminée, et sont enflammés.
Le cierge de cire d'abeille: elle est réservé pour les plus riches et produit une lumière orangée bien plus agréable mais extrêmement cher.
Les chandeliers: cierges et chandelles développeront aussi la production de chandeliers plus ou moins élaborés, à une ou plusieurs branches, généralement plantés sur un clou fixé à une coupelle servant de réceptacle à la cire fondue
La bougie: en 1315, le mot bougie apparaît pour la première fois dans une ordonnance de Philippe le bel. Ce simple changement de terminologie annonce en quelque sorte une ère nouvelle de l'éclairage non plus individuel, mais collectif.
Les lanternes: en 1558 un nouveau décret remplace le précédent et décide de remplacer les lanternes déposées devant les portes et fenêtres, par des foyers (des feux) alimentés par le guet aux coins de rue de dix heure du soir à quatre heures du matin. Ces foyers étant sans cesse éteints, on se décidera finalement à revenir aux lanternes.
Temps-modernes:
Les lampadaires: en 1758, les éclairages deviennent des lampadaires recevant des grosses bougies placées dans des lanternes faisant briller sur leurs parois la forme d'un coq symbole de vigilance. Ce faible éclairage trop laborieux à entretenir