L'étranger
Tout d’abord, si l’homme est un être social, il ne peut pas être étranger à la société. Celui qui refuse de vivre dans une sociétéporte le nom de marginal et vit dans la société des marginaux. Donc on ne peut pas dire qu’il ne vit pas dans une société vu que même s’il vit dans une société différente de la nôtre, il n’est pas étranger dans celle-ci. Les marginaux sont ceux qui décident de rompre avec la société. A un niveau individuel, chacun utilise la marginalité pour son propre quotidien. Par exemple, les aborigènes sont étrangers sur leur propre terre et sont étrangers à la société. Ensuite, au niveau social, il semble que le plus souvent, les étrangers sont étrangesparce qu’ils n’ont pas la même culture, les mêmes vêtements, les mêmes langues, les mœurs. Mais rien n’empêche de dire qu’on n’est pas différents à leurs yeux. On ne communique pas avec eux, on ne sympathise pas avec eux, on n’essaye pas de les comprendre. Et pourtant, nous possédons avec tout homme, au moins un trait commun : nous sommes tous des humains. L’homme entre en société pour être protéger et pour protéger. La société a comme devoir, aider en cas de besoin absolu. Certains quittentleur pays d’origine pour s’enfuir des conditions de vie, des situations politiques qu’ils refusaient pour savourer de la liberté de conscience et de pensée. Mais nous ne leurs donnons pas cette liberté. De plus, au niveau religieux, nous sommes tous étranges car chacun à ses croyances et ses pratiques, et certains n’ont ni