L'éfficacité de la politique monétaire
Pour ce faire, la banque centrale effectue des interventions sur le ainsi contrôler la masse monétaire et le taux d’intérêt. La politique monétaire expansionniste peut être utilisée dans certains cas pour sortir d’une situation de sous-emploi et de faible croissance. On est alors amené à se demander sous quelles conditions la politique monétaire remplit ses objectifs.
La politique monétaire keynésienne se fixe comme objectif final l'arbitrage entre inflation et chômage et retient comme objectif intermédiaire les taux d'intérêt : lorsque l'économie est en surchauffe, une politique monétaire restrictive, en augmentant le taux d'intérêt, permet de combattre les tensions inflationnistes. À l'inverse, en période de hausse du chômage, une politique monétaire expansive avec une diminution des taux d'intérêt doit permettre de relancer l'activité et l'investissement.
Il apparaît que la politique monétaire à la différence de la politique budgétaire est un instrument qui n'agit pas directement sur l'activité. L'efficacité d'une politique monétaire dépend de la réalisation de deux conditions :
- l'accroissement de l'offre de monnaie doit conduire à une baisse du taux d'intérêt ; or cette condition n'est pas toujours vérifiée en particulier dans les situations de trappe à liquidité.
- en second lieu, la baisse des taux d'intérêt doit se traduire par une reprise de l'investissement. Comme l'efficacité de la politique monétaire est soumise à condition, les keynésiens appréhende la politique monétaire comme un instrument d'accompagnement de la politique budgétaire : on parle à ce propos de policy mix. Dans