L'éducateur face à la violence institutionnelle
La violence des intervenants
Réflexion de la pratique éducative dès un texte de
Une approche critique de la conception globale développée par l'auteur.
Tout d'abord "VIOLENCE" c’est un mot que l'on pourrait qualifier de très fort, mais qui dans le contexte de la de ce texte paraît plus que justifié. Le texte met le doigt sur les fondements, les limites et les défaillances possibles du travail de soutien psychosocial que l'on peut apporter aux personnes en difficultés, dans ce cas ci plus particulièrement les enfants, tout en approchant le sujet sensible de la violence institutionnelle (des intervenants).
Il traite de manière objective le sujet de la violence institutionnelle, en analysant le rôle de l'éducateur dans notre société occidentale. Déjà dans son avant-propos l'auteur nous met en garde par ses remarques et nous invite à remettre en question la manière dont nous, les intervenants, nous appréhendons les situations vécues comme difficiles par l'enfant et sa famille; et y constate la difficulté de remettre en question nos actes de "bon intervenants", de professionnels respectables.
Tout en intégrant les limites institutionnelles, de la fonction et du cadre de travail dans lequel l’éducateur évolue, il est fondamental de prendre du recul et de se dire que peut être cette violence est une réponse à la violence que notre société elle-même engendre par ces actes. Outre, la violence fait partie de notre quotidien, ce ne sont pas des actes isolés concrétisés par des personnes marginalisées mais une façon d’être faisant partie intégrante de notre vie, de notre culture et de notre histoire autant personnelle que sociétale. Ici le texte reste limité.
C’est parce qu’elle fait partie de nous, que pour répondre à ce mal-être nous essayons d’établir un degré de « gravité » de l’acte violent en fonction de cette société, de cette culture… Par cela même on met en danger le processus, car on recherche