L'usine (voyage au bout de la nuit)
Le voyage au bout de la nuit est une œuvre de Louis Ferdinand Céline, publié en 1932, qui retrace la vie de Bardamus, son voyage dans le monde. Voyage qui le conduit au front, à l’arrière, en Afrique, aux Etats-Unis puis en banlieue parisienne, voyage au cours duquel il prend conscience de la réalité du monde, un monde pourri.
Pour cet extrait, qui retrace le récit de Bardamus dans une des usines de Ford, aux Etats- Unis, pays où l’argent a une grande place, Bardamus a une vision totalement négative de l’usine...
Cette vision négative est montrée en premier temps par la représentation de l’usine par l’enfer puis en second lieu par la déshumanisation.
I) L’usine = Enfer :
1) Bruit, violence
Le bruit revient souvent, il est évoqué dans toutes ses formes lexical, pour montrer que c’est une bruit fort, métallique qu’’on emporte dans sa tête ‘’ comme le dit Bardamus. Dans la première phrase, ‘’secousses’’, ‘’tremblements’’, montre que le son est plus qu’un bruit mais des vibrations que tout le corps ressent, qui le traverse tout entier, cette idée qu’on retrouve dans la citation ‘’de toute sa viande encore tremblotante dans ce bruit de rage énorme’’.On retrouve le champ lexical du bruit, on cite , ‘’On ne pouvait plus ni se parler si s’entendre’’ tellement le bruit est fort, mais celui-ci n’est pas que fort, il est violent. D’où le champ lexical de la violence du au bruit métallique. ’’Cette infinie boite aux aciers’’, ‘’ comme du fer’’ montre que le bruit est devenu métallique brutal qui blesse vu , ’’des bruits qui s’écrasent les uns contre les autres’’ ce bruit métallique devient violent, puisque le verbe ‘’s’écraser’’ renvoie à la mort, la violence mais aussi par la comparaison du bruit à la guerre, à la mort, c’est un bruit ’’si violents qu’ils déclenchent autour d’eux comme des espèces de silences qui vous font un peu de bien’’ ce qui montre que tellement le bruit est continue que Bardamus s’y habitue et devient presque silence. La