Pour obtenir une véritable unité, il faudrait trouver un intérêt général. L’UE c’est ouverte trop vite, à des pays trop différents sur le plan du développement économique, avec des degrés de richesses inégaux et des différences territoriales trop fortes. L’intérêt économique est devenu le le seul moteur de l’intégration des nouveaux venus. L’économie ne peut pas combattre le pluralisme culturel. Ce dernier ne génère pas d’identité européenne, tout au plus une conscience d’appartenance, et encore…
Aujourd’hui, la réflexion sur l’Europe se résume à : Combien coûte-t-elle ? Qu’est-ce qu’elle rapporte ?

L’Union Européenne se limite encore à une série de compromis entre les intérêts des différents pays. La distance entre les électeurs et le Parlement Européen est beaucoup trop grande. La politique quotidienne de l’Union européenne reste largement ignorée par la plupart des citoyens. Quant au rôle de l’Europe sur le plan international, notamment dans les conflits transnationaux et interethniques, il peut souvent être qualifié d’inefficace ou d’inexistant. La politique étrangère de l’Europe ne pourra jamais fonctionner tant qu’elle restera fondée sur la règle de l’unanimité car chaque Etat peut bloquer toute action commune par son veto.

A quand une plus grande harmonisation de la justice, du code de la route (limitations de vitesse)… et de toutes ces choses qui nous feront nous sentir chez nous, n’importe où en Europe.

A quand un 9 mai (journée de l’Europe) décrété jour férié dans l’ensemble de l’Union Européenne ?

La devise de l’Union Européenne est : « Unie dans la diversité ». Il faut bien reconnaître que la diversité est une source de complexité. Mais la devise européenne nous rappelle que tous les européens doivent être à la recherche d’un idéal à atteindre. Cette devise insiste sur les éléments de cohésion et de rapprochement de la famille européenne. Il est fort regrettable que les chefs d’Etat et de gouvernement ne s’en soucient pas lorsque l’Union