L'ostracisme d'aristide
Plutarque est un historien et un penseur majeur de la Rome antique, il est né à Chéronée en Béotie vers 50 après J-C, et est mort en 125.
Il a écrit sur des sujets, touchant aussi bien, sur la philosophie, sur la morale, sur l'histoire ou sur les sciences. Un bon nombre de ses ouvrages sont aujourd'hui perdus : on en a conservé 83 sur les 250 (environ) qu'il a écrit.
Aristide est né à Athènes en 540 avant J-C et mort en 468. Il appartenait à une veille famille athénienne apparentée au riche Callias.
Selon l'extrait, Aristide était connu pour son caractère juste et sa moralité inébranlable. Cette intégrité morale le fit aimer et lui valut le surnom de Juste (ligne 3) ; elle lui valut aussi de se faire des ennemis. Lorqu'Aristide fut élu trésorier général de la ville d'Athènes, il montra que tous les magistrats de son temps de charge mais aussi ceux de la période antérieure avaient commis de graves détournements.
L'expression "les athéniens prononcèrent l'ostracisme d'Aristide" (ligne 5-6) et l'anecdote entre Aristide et le paysan aux lignes 7 à 10, nous montre que c'est le peuple qui décide de l'ostracisme.
En effet, c'est entre les mains du peuple et du peuple seul qu'est placé l'application de l'ostracisme. Un des principes du droit public athénien était qu'aucune proposition ne pouvait être examiné par le peuple, si elle n'avait auparavant subi le visa de la Boulè. Ce n'était pourtant pas vrai dans le cas de la loi d'ostracisme : le rôle de la Boulè était passif et se bornait à rappeler chaque année au peuple qu'il devait se prononcer souverainement sur ce point.
En effet, le peuple n'était consulté sur la question de l'ostracisme qu'une seule fois par an,