L'oeuvre d'art et le beau

931 mots 4 pages
Le beau change notre perception du monde. Habituellement perçu dans un rapport d’indifférence, de résistance ou d’hostilité, le monde se révèle sous l’aspect heureux de la réconciliation et de l’harmonie

I – Le beau objectif
On peut vouloir définir le beau en partant :
- de l’objet, et on cherche les propriétés qui caractérisent son bel aspect : la régularité, la proportion, l’harmonie, la finalité externe ou interne
- du sujet et de son expérience pour s’interroger sur la nature du plaisir esthétique

1. La beauté idéale Platon définit le beau comme la manifestation sensible de l’Idée. Les choses ne sont pas dites belles en fonction d’un jugement relatif à chacun, mais les hommes les déclarent belles parce qu’ils parviennent à les rapporter à une idée absolue, éternelle, immuable. La chose sensible tire sa vérité de son rapport avec son essence comme la copie se comprend par rapport à son modèle. Seule l’intelligence est capable de mesurer l’écart entre le modèle et son imitation, de sélectionner entre les copies les bonnes imitations des mauvaises. → Dans La République, l’enquête dialectique détermine l’Idée de justice, à partir de quoi il est possible de discerner dans les rapports humains ce qui se rapproche du juste et ce qui le simulacre de la contrefaçon. Les catégories de l’intelligence, l’ordre et la finalité, se reflètent dans le sensible, ce qui procure le sentiment de la beauté. Dans la sensibilité esthétique l’esprit prend confusément conscience de l’adéquation de la chose sensible à son essence idéale. « Partout, mesure et proportion ont pour résultat de produire la beauté et quelque excellence » (REF). Le beau nous procure le sentiment d’une plénitude ontologique. De la définition du beau se déduit celle du laid. La laideur provient d’un sentiment de l’écart maximal d’une chose avec son essence.

2. La puissance attractive de la beauté Platon donne un rôle singulier à l’amour dans Le banquet. Socrate participe au dîner

en relation

  • Magritte et ses oeuvres
    678 mots | 3 pages
  • Hume: le beau peut-il étre utile ?
    258 mots | 2 pages
  • En quoi l'autre est a la fois different et semblable
    1596 mots | 7 pages
  • L'art et guernica
    720 mots | 3 pages
  • L'unanimité est-elle un critère de vérité ?
    1452 mots | 6 pages
  • eeee
    1924 mots | 8 pages
  • L'art est-il inutile? philosophie
    1679 mots | 7 pages
  • La recherche du bonheur peut-elle être un esclavage?
    3162 mots | 13 pages
  • Arts et esthtique
    2708 mots | 11 pages
  • La laideur
    1548 mots | 7 pages
  • L'oeuvre d'art doit-elle être nécessairement belle
    2076 mots | 9 pages
  • la vie de marianne
    7863 mots | 32 pages
  • Quelques aspects de la merencolie de charles d’ orleans
    1024 mots | 5 pages
  • Dissertation sur les recits de voyage
    1698 mots | 7 pages
  • Matlab
    19848 mots | 80 pages