L'illusion comique
Objets d’étude :
- le théâtre : texte et représentation
- un mouvement littéraire et culturel : le baroque
Contexte : sources
Pierre Corneille (1606-1684) : avocat et auteur dramatique du XVIIe siècle, il a écrit des pièces demeurées célèbres, comme Le Cid, L'Illusion comique, Polyeucte et Horace. Il est l'auteur de poésies et de comédies, mais reste surtout connu pour ses tragédies. Corneille, auteur officiel nommé par Richelieu, écrit des pièces exaltant la haute noblesse (ex : Le Cid), rappelant que les hommes politiques ne sont pas au-dessus des lois (Horace), ou montrant un monarque cherchant à reprendre le pouvoir autrement que par des représailles (Cinna). En 1647 il est élu à l'Académie Française au fauteuil 14 qu'occupera, après sa mort, son frère Thomas. L'Illusion comique est une pièce de théâtre en cinq actes de Pierre Corneille, représentée pour la première fois en 1636, sous le règne de Louis XIV. Après cette uvre, Corneille n'écrira plus que des tragédies. Dans cette « Comédie imparfaite », Corneille, en virtuose, condense tous les genres théâtraux : « Le premier acte n'est qu'un prologue » qui s'inspire de la pastorale. « Les trois suivants font une comédie imparfaite » avec son personnage de farce, Matamore. Puis, la pièce évolue vers une tragi-comédie avec ces épisodes de rivalité, d'emprisonnement et de mort. « Le dernier est une tragédie, et tout cela cousu ensemble fait une comédie ». L'Illusion comique résume donc tout l'univers théâtral. Illusion comique : Théâtre dans le théâtre, pièce qui multiplie les niveaux de représentation. Acte V, scène 5 : scène du dénouement. Le dénouement > lorsque le sort de tous les personnages est fixé. Au théâtre l'action se noue (nud) puis se dénoue.
Dès le titre le terme d’ « illusion » laisse deviner une idée de trouble rappelant le baroque.
Elle s’inspire de la tradition précieuse et baroque.
Après la lecture de la dédicace qui décompose l’œuvre selon 3 parties