L'igloo
Introduction:
Parmi la grande variété d’architecture vernaculaires qui existent sur notre planète, l’igloo est celle qui a éveillé le plus ma curiosité. Le contraste entre l’extérieur et l’intérieur, le paysage de la glace et le foyer aménagé, l’efficacité de sa structure à la construction ou la particularité d’être fabriqué avec un matériel qui disparaît sans laisser de traces, sont quelques unes des caractéristiques qui ont provoqué en moi une certaine fascination.
Cet habitat particulier, développé par les cultures Inuits de la région arctique, réponds directement à leur style de vie nomade, aux conditions climatiques extrêmes et au manque de ressources.
Comme pour tant d’autres constructions vernaculaires, il s’agit d’une forme d’architecture qui synthétise une fonction basique de l’existence de l’homme, de la manière la plus efficace possible et constitue l’identité culturelle de ce peuple.
Cette architecture qualifiée de vernaculaire, ne commence à susciter l’intérêt de l’architecture officielle qu’à partir du XXème siècle.
1ère partie :
L’igloo est un refuge traditionnel de la communauté semi-nomade inuit ou, selon sa dénomination plus populaire, « esquimale ».
Les Inuits ont vécu pendant des millions d’années isolés du reste du monde au nord du cercle polaire arctique, ce qui à d’ailleurs renforcé un grand esprit communautaire. Cette particularité, ajoutée à l’extrême dureté de l’environnement, a déterminé la conception simple et intelligente de leur habitat hivernal.
D’une part, la survie n’est garantie que par la construction rapide d’un refuge protégeant des très basses températures et des éléments climatiques de la région arctique, en ne comptant que sur la neige : l’igloo est considéré par certains comme la solution la plus élaborée, la plus ingénieuse et la plus variée de toutes les constructions nomades.
D’autre part, l’igloo en tant qu’habitat traditionnel des Inuits, est depuis des temps anciens le berceau témoin de