L'homme qui marche ii
L'art et la réalité se rejoignent par des biais divers comme la sculpture, la peinture... Les artistes " traduisent" selon leurs ressentis, leurs personnalités, leurs talents, une idée du réel, du vécu ou du métaphorique ; cependant ce qui touche au réel dans toute son objectivité, c'est la photographie. Celle-ci retranscrit la réalité par sa capacité descriptive . Dans une étude détaillée , nous parlerons d'Henri Cartier-Bresson , photographe, qui a réussi à saisir un artiste, Alberto Giacometti .
II. L'étude :
Les deux oeuvres ressemblent, elles montrent la même posture d'un homme qui marche. Pourtant elles sont très différentes par la technique utilisée, deux mondes différents, deux approches du concept de la représentation de la vie quotidienne, des êtres humains. L'un, Cartier-Bresson, par la photographie ; mode d'expression où la réalité se dévoile, pure, vraie. L'autre, Giacometti, par la sculpture ; mode d'expression plus libre, selon l'artiste, de se donner son idée de la réalité où elle se dévoile plus contrastée selon la volonté de son créateur .
A) Giacometti :
"L'homme qui marche II " représente un homme, très grand par la taille de ses jambes entrain de marcher au milieu du vide . L'individu ne possède ni visage ni identification . Giacometti innove , par l'aspect allongé, les jambes sont plus longue pour accentuer l'effet de mouvement , par l'aspect de l'absence de détais ainsi par l'aspect abimer de la peau . L'art de Giacometti s'est débarrassé de toute proportionnalité, de tout académisme qui régissaient les canons de la sculpture antique ; plus de représentation exacte de l'homme, voir quasi parfaite, où la musculature recouvrait l'ossature dans des poses très recherchées ("David" de Michel-Ange par exemple). on se référe à l'essentiel... Pourquoi pousser le maniérisme à un point tel que la position de tel ou tel membre relevait du défi plus technique qu'artistique?
B) Henri Cartier-Bresson :
" L'appareil