L'euro
Introduction.
L’euro est la officielle de l'Union européenne[2] et la monnaie unique commune à dix-sept[3] de ses États membres, qui forment la zone euro.
Mis en circulation le 1er janvier 2002 sous sa forme fiduciaire, mais en usage dès 1999, il succédait à l’European Currency Unit (ECU), soit « l’unité de compte européenne », mise en service en 1979.
L'euro est la deuxième monnaie au monde pour les transactions[4], derrière le dollar américain, et depuis octobre 2006 la première monnaie au monde pour la quantité de billets en circulation[5], avec 610 milliards d'euros[5].
IL'euro : les effets de sa variation
a)Les effets d'une baisse de l'euro.
Alors que l'euro vacille face au dollar, certains se frottent déjà les mains. Un euro un peu plus faible pourrait stimuler la croissance. Les économistes estiment qu'une baisse de 10% de l'euro provoque une hausse de 0,2 point de PIB.
Même s'il a atteint un plus bas vendredi à 1,35 dollar, l'euro demeure certes cher face au billet vert. Le niveau d'équilibre entre les deux monnaies, très difficile à évaluer, se situerait aux alentours de 1,15-1,20 dollar pour un euro. Mais la tendance est là. «Un retour de la parité euro/dollar sous 1,30 d'ici à la fin de l'année devient désormais possible», estime dans une note les économistes de BNP Paribas.
La baisse
Les économistes estiment qu'une baisse de 10% de l'euro provoque une hausse de 0,2 point de PIB.
Une évolution qui va faire des gagnants… et des perdants. Etat des lieux.
Les exportateurs, grands gagnants. «Tous ceux qui achètent leurs fournitures en euro et vendent leurs produits en dollar profitent de la baisse de la monnaie unique», explique Valérie Plagnol, directeur de la stratégie chez CM CIC. En clair, l'euro faible fait fondre les factures de ces entreprises et augmenter leurs marges de vente. Le secteur du luxe en profite à plein ainsi que les produits alimentaires français haut de gamme, comme le vin.
Les «gros