L'etranger, albert camus, incipit
IL’originalité de ce début de roman Traitement du temps : Pas de moments antérieurs à l’histoire, le passé est dans le flou. On n’a pas vraiment d’avant. Par exemple, on annonce l’enterrement de sa mère mais on ne sait pas de quoi elle est morte. L’avenir va jusqu’à demain voire après-demain, il est extrêmement limité. On a le sentiment d’une quasi-simultanéité de la narration et de son contenu. Meursault raconte les faits les uns après les autres comme dans un journal, le récit est chronologique. Traitement des lieux : C’est nous, lecteurs, qui supposons qu’on est à Alger (l. 8). Le paysage est complètement gommé, on a l’impression qu’on se déplace sur une ligne géométrique. C’est purement narratif. Traitement des personnages : On n’a aucune description, aucun portrait de son patron. Le restaurateur et Emmanuel ne sont pas décrits non plus. Camus a écrit sobrement, sans aucun portrait psychologique. Le point de vue : La situation narrative est celle de la focalisation interne :