L’eau et Israël
Israël a eu des gouvernements successifs. Sa sécurité hydraulique est une question politique. En 1919 le futur président de l’Organisation sioniste, Chaïm Weizmann déclare au Premier Ministre britannique, David Lloyd George : « tout l’avenir économique de la Palestine dépend de son approvisionnement en eau ».
En 1965, il y a des tensions avec la Syrie et Israël est prêt à se battre pour son eau. A l’époque, Israël et ses voisins sont très sensible sur la question de l’appropriation de l’eau. En 1951,1953, 1965 et 1966 il y a eu quelques discordes meurtrières a propos du partage de l’eau.
A la fin d’un conflit de 1967, ses voisins arrêtent d’utiliser l’eau comme moyen de pression et tous se concentrent sur leurs aménagements hydrauliques sans contracter aucun accord pour la coordination de la gestion des eaux du bassin du Jourdain sachant que leur dernier accord date de 1955 pour Israël et la Jordanie. Un traité de paix est signé en 1994 pour une certaine coordination hydraulique entre ces deux derniers et malgré la pénurie en réserve d’eau pour la Jordanie, la question de l’eau n’est plus un problème.
Pourtant Israël est encore sensible sur ce sujet la. Cela a été illustré en 2001par la forte opposition du gouvernement pour le projet libanais sur le pompage des eaux du Wazani en menaçant des représailles militaire. Mais devant la modestie du projet, Israël a finalement abandonné. Le pompage devait servir à quelques villages et à développer l’irrigation, le prélèvement s’élevait à 4,4 millions de mètres cubes par an, ce qui fait le double de ce que prélevais les libanais. L’armée israélienne avait essayer d’intimider le Liban avec des manœuvres militaires à la frontière et dans leur espace aérien. Un accord fut trouvé de justesse, Israël permit le prélèvement pour l’eau potable mais l’intention agricole fut annulée.
La difficulté avec la Palestine se pose aussi au niveau de l’occupation Israélienne du territoire. En mars 1999, le ministre des