L'avc
Une ischémie ou un hématome du cerveau donneront des signes cliniques variés. Ceux-ci dépendront du vaisseau concerné et de la zone du cerveau qu’il irrigue : le patient atteint peut présenter un léger trouble de la conscience ou un coma profond, il peut aussi présenter une céphalée (c'est-à-dire un mal de tête) plus ou moins sévère avec ou sans vomissements, une paralysie de tout un côté du corps, un côté du visage, ou seulement sur une portion du corps, des troubles de la vue, une aphasie (c'est-à-dire des troubles de la parole),…
Quelquefois, les signes sont extrêmement discrets et fugaces comme un léger trouble de la marche, une difficulté passagère à utiliser une main,... On parle alors d’accident ischémique transitoire (AIT). C’est le cas lorsque le vaisseau concerné irrigue un petit territoire du cerveau ou lorsque le saignement est faible et rapidement contenu.
--> Les facteurs de risque cardiovasculaires
L’AVC survient plus volontiers chez les personnes d’un certain âge ; celles-ci présentent plus fréquemment ce que le corps médical appelle des « facteurs de risque cardiovasculaires ». Il y a des facteurs de risque non modifiables : l’âge, le sexe masculin, certaines prédispositions génétiques, des maladies, … Mais aussi des facteurs de risque quelquefois modifiables : la sédentarité, une surcharge pondérale, le tabac, mais aussi des troubles des lipides (trop de cholestérol par exemple), un diabète mal équilibré, une hypertension artérielle mal contrôlée, ….
Un AVC survenant chez une personne jeune est très souvent le fait d’une rupture d’anévrisme dont la présence est due à une malformation de la paroi du vaisseau.
--> Après un AVC
Si un tissu de l’organisme n’est pas vascularisé pendant un certain temps, il se nécrose et meurt ; quand il s’agit du cerveau, c’est la même chose. Des troubles neurologiques variables selon la zone concernée apparaissent et peuvent devenir irréversibles.
Après un AVC,