L'argumentation
I La situation d’énonciation
Le but du texte argumentatif est, pour l’énonciateur, de convaincre son destinataire. Il s’agit d’imposer une opinion. Il est donc important d’identifier clairement qui est l’énonciateur (l’auteur, un personnage?) et quel est son (ses) destinataire(s) (le lecteur, un autre personnage?).
L’énonciateur doit toujours envisager la contre-argumentation de son destinataire pour être efficace ou chercher à le toucher, à l’émouvoir, à le provoquer pour mieux le convaincre.
II L’organisation du discours
Le thème: c’est le sujet dont parle le texte en général.
La thèse: c’est l’opinion, le point de vue de l’énonciateur sur le thème. S’il y a dialogue et que deux thèses s’opposent, on parle de thèse et d’antithèse ou de réfutation (pour éviter la confusion avec la figure de style nommée « antithèse »).
Les arguments: ce sont les idées (souvent abstraites) qui prouvent la validité de la thèse soutenue et qui doivent convaincre le destinataire.
Les exemples: ce sont des faits concrets qui illustrent les arguments et permettent de mieux les comprendre. Ils permettent ainsi de mieux convaincre le destinataire.
III Les marques du discours argumentatif
L’énonciateur s’exprime en général en disant “je” et en utilisant toutes les marques de la 1ère pers. (ma, mon, moi...). Mais il peut aussi généraliser pour donner le sentiment que son opinion est partagée par tous: “on sait que”, “il faut que”, “tout le monde voit que”.
Il faut être attentif à tous les modalisateurs qui sont des indices de subjectivité et qui permettent d’ajouter des nuances (voir fiche n°9)
Les temps utilisés sont ceux de l’énoncé