L'argent fait-il le bohneur ?
Vous discuterez cette citation de Jean D’ormesson à partir de votre lecture des œuvres au programme.
Proposition de développement [copie d’élève] :
Par volonté ou par nécessité, tous les individus de la société entretiennent des rapports particuliers avec l’Argent. Reste à savoir si ce dernier est susceptible d’assurer des conditions optimales nécessaires au bonheur de chacun. C’est dans cet esprit qu’il importe de comprendre la citation qui appelle notre réflexion : « Malgré ce que soutiennent les riches, l’Argent suffit à faire le bonheur des pauvres ; Malgré ce que s’imaginent les pauvres, l’Argent ne suffit pas à faire le bonheur des riches. » .L’on comprend aisément que contrairement à ce que l’on pense, l’Argent est une condition suffisante pour réaliser le bonheur humain. Toutefois, s’agissant des riches, l’Argent s’avère incapable d’assurer le bien-être dans la vie humaine. De ce fait, il sied de voir comment on peut considérer l’Argent comme source de bonheur et en même temps une condition insuffisante pour la satisfaction de la perfection et l’ambition humaine. C’est précisément à cette question que nous tenterons de répondre à la lumière de notre lecture de La philosophie de l’Argent de Simmel (1900) et de l’Avare de Molière (1668). Pour ce faire, nous analyserons dans une première partie l’idée que l’Argent fait le bonheur, nous éluciderons ensuite que ce moyen monétaire reste en deçà de l’ambition humaine, enfin il serait opportun de chercher la condition grâce à laquelle on peut rendre l’Argent au service du bonheur humain.
L’Argent est l’instrument potentiel de multiples réalisations, il est un moyen universel purement utilitaire, moralement avantageux. Il est le « lien de tous les liens ».
De fait, l’Argent est un outil du vouloir humain, il ramène le