Le travail rythme le quotidien des hommes depuis des siècles. Il est nécessaire à la survie de chacun et aide à se faire une place dans la société. Mais rend-il heureux pour autant ? Je pense qu’il peut en effet y participer. Tout d’abord à cause de sa relation avec l’argent, on dit d’ailleurs souvent que l’argent ne fait pas le bonheur, mais qu’il y contribue. Surement car le fait de gagner de l’argent amène un sentiment de fierté et de sécurité dans la vie de tous les jours. Un ingénieur qui gagne bien sa vie n’a pas les mêmes problèmes financiers qu’un chômeur et possède naturellement de meilleures bases pour s’épanouir.
Aussi car le travail nous permet de prouver notre valeur aux autres, ce qui a un rôle direct sur la confiance qu’on a en nous et notre moral. En effet, un employé qui se sent respecté pour son travail sera plus heureux que quelqu’un qui s’y sent inutile.

Malheureusement, le travail ne procure pas toujours le même sentiment d’accomplissement. Le fait de travailler pour quelqu’un d’autre apporte un sentiment d’infériorité qui n’est pas agréable. On peut citer les esclaves comme exemple, même s’il est un peu extrême, qui travaillaient en leurs temps pour leurs maitres dans des conditions déplorables et qui devaient vivre l’enfer.
Même aujourd'hui, le fait d’évoluer dans une société capitaliste, où les entreprises sont guidées par le profit au détriment des conditions de travail mène parfois les employés jusqu’au suicide, victime de stress et de manque de reco nnaissance.
Au final, je pense qu’on peut s’épanouir dans la vie par le biais du travail, mais uniquement sous certaines formes, car le fait que le mot travail découle du latin « tripaliare » qui signifie torturer n’est pas sans raison. Mais comme disait Winston Churchill : « Si tu trouves un travail que tu aimes, tu ne travailleras pas un jour de plus dans ta vie