L'annonce du fléau: la peste
intro: Le début du roman est marqué par l'invasion de rats de manière croissante. (Puis le 1er mort arrive: le concierge. Dégradation du temps, le temps se gate, on arrive dans une torpeur morne) Le nombre de rongeur morts ne cessent d'augmenter, la ville commence à s'inquiéter. Au bout d'une quinzaine de jours mort du concierge, bientôt suivit d'autres morts inexpliqués. Parallèlement le temps se gate et fait régner une « torpeur morne ». L'heure et à l'identification du mal qui sévit.
La révélation du fléau
A plusieurs égares on peut considérer ce texte comme réaliste par la description de la maladie (le narrateur montre son soucis d'exactitude).
L'évolution détaillée des symptômes : fièvre délirantes, vomissements, ganglions aux aines, suppuration de ceux-ci, apparitions de taches et d'odeurs, tout ceci correspond à un compte-rendu quasi-clinique du mal. On sait que Camus à la façon des écrivains réalistes du XIX siècle, à réuni une importante documentation sur le sujet.
Il a lu différents traités de médecine et s'est informé sur le déroulement des grandes pestes dans l'histoire. Les soins à apporter aux malades, comme l'incision des bubons, réfèrent aussi à des pratiques bien réelles. D'ailleurs la mention des notes professionnelles du docteur Rieux laisse à penser que l'ensemble du paragraphe est bien écrit à partir des observations d'un médecin. En outre, le narrateur adopte un ton neutre et détaché comme s'il s'agissait de rapporter les dérèglements physiologiques produits par la peste tels qu'ils sont. Ainsi il ne mentionne pas la souffrance des malades (il la suggère une fois seulement avec le terme « écartelés ») se concentrant sur le seul désordre des organismes. Il évite aussi les termes subjectifs (l'adjectif « épouvantable a ici valeur intensive) qui aurait pu rendre la description beaucoup plus