L'alimentation en nouvelle-france
Initiation à la recherche historique
Travail de session portant sur
L’alimentation en Nouvelle-France
Travail présenté à
M. Jocelyn Morneau
Par
Lydia Brunel
Département d’histoire
Université du Québec à Trois-Rivières
20 décembre 2011
La vie quotidienne de nos aïeux est assez peu connue. Bien qu’on a souvent l’impression que nos ancêtres ont débuté à zéro, il faut garder en tête qu’ils arrivaient avec les connaissances de leur époque. Ainsi plusieurs conceptions européennes comme le rapport de domination envers la nature, la hiérarchisation des aliments et la nouvelle vision de la diététique font partie intégrante de la colonie de la Nouvelle-France. Après que les terres de culture furent défrichées, les familles commencèrent à préparer plusieurs types de jardins selon leurs catégories sociales.[1] Les premiers arrivants bien nantis ne manquèrent pas l’occasion d’importer de France suffisamment de fruits, d’épices et autres pour bien agrémenter leurs plats. Lentement, les colons français incluent des nouveaux produits tels la sève ou certains fruits mais leur alimentation reste française jusqu’à la Conquête événement qui, par ses conséquences, change peu à peu le menu habituel.[2] Dans ce texte, il sera premièrement question des conceptions mentionnés plus haut qui ont affecté la relation des colons français avec leur nouvel environnement. Nous aborderons ensuite la place des fruits et des vergers dans les habitudes alimentaires de la colonie ainsi que l’alimentation des habitants de la Nouvelle-France.
La vision européenne envers la nature à l’époque moderne est une vision dominante puisque selon leurs habitudes, il faut contrôler cette dernière. Lorsque la nature n’est point sous l’emprise de l’homme, les nouveaux arrivants la considèrent libre et désirent la dompter. Pour eux, la beauté de la nature est là «où s’affirme la maîtrise de l’homme».[3] Ils ne comprennent pas le laisser-aller des Amérindiens qui ne