L'afrique
Traditions africaines :
Dans les pays africains subsahariens, la mort est une affaire collective. Il s’agit de « bien mourir » plutôt que de mourir. La cérémonie funéraire est festive pour divertir le mort et libérer le groupe de son angoisse et de sa peine. Le mort continue de vivre dans l’au-delà en devenant un « ancêtre », en se réincarnant ou en « se redistribuant dans la coulée vitale ».
En Afrique subsaharienne, l’homme possède 4 corps interconnectés les uns avec les autres visibles (extérieur), c’est l’enveloppe qui permet de percevoir grâce aux sens, de se mouvoir et de communiquer, invisible (intérieur), composé par la personnalité et l’identité ; individuel ; social et cosmique. Les soins au corps visent toutes ces dimensions. La maladie est l’œuvre de mauvais sorts ou d’ancêtres qui envoient un message. L’aide d’un sorcier ou l’utilisation d’amulettes sont possibles, même pendant l’hospitalisation.
L’hygiène corporelle :
Les femmes d’Afrique subsaharienne, quant à elles, utilisent plutôt de l’huile de karité. Les soins des cheveux nécessitent l’utilisation de produits à base de beurre de karité. En Afrique centrale, la pilosité des femmes est un critère de beauté.
Maladies et origines :
En Afrique subsaharienne, les malades sont dits possédés par l’esprit des ancêtres ou victimes d’une action de sorcellerie.
En Afrique subsaharienne et au Maghreb, la maladie est souvent déniée car elle fait partie de la vie. Le traitement ne se conçoit pas en dehors de la cellule familiale qui détient la source du problème et sa solution. Dans l’accès aux soins, les patients commencent d’abord par consulter les guérisseurs.
Connaissance des représentations culturelles des familles dans le monde
En Afrique subsaharienne, la famille est élargie aux membres de la lignée, père, mère, oncles ou tantes, en fonction des systèmes de parentés et fratrie.
L’organisation familiale repose sur la mère. Les migrants