L'adieu aux larmes

340 mots 2 pages
L’adieu aux larmes

Fallait-il qu’elle soit proche la grande dame noire, pour que toi, pauvre gavroche, tu perdes espoir.
Combien d’âmes futiles continuent de croire qu’ils leurs sera facile d’éviter ton regard.
Ton fier esprit dans ce corps si meurtri face à la mort n’a pas failli.

Perdue au loin combattante demain ?
Perdue au loin j’ai levé les mains.

Tous les amis m’ont soutenu sans vraiment comprendre, et j’ai entendu sans vouloir entendre.
Le dernier jour de l’année depuis ton départ, le temps qui passe si vite s’arrête dans le noir.
Tous les soirs à scruter les étoiles, à chercher ton éclat dans ce vide immense, écho de ma peine, d’où rejaillit le froid.

Perdue au loin combattante demain ?
Perdue au loin j’ai levé les mains.

As-tu prié Dieu, imploré sa clémence ?
Avant que les cieux condamnent ton imprudence…
Triste l’histoire sans fin qui pille mes rêves, égarant mes pensées sur cet autre chemin.
Triste l’histoire sans fin qui s’achève emportant avec elle mon ange gardien.

Perdue au loin combattante demain ?
Perdue au loin j’ai levé les mains.
Bien que trop tard, maintenant tu sais Paulo que ce n’est pas un cach’ton, une cocotte, un raillon qui peuvent rendre invincible les gays, les homos.
Tu es seulement invisible aux yeux de ce bataillon de fachos intolérants tous atrophiés sentimentaux.
Quant à ton « fourgue » frérot, que penser de ses maux ?

Perdue au loin combattante demain ?
Perdue au loin j’ai levé les mains.

DJ frérot trop de musique fait frissonner mon être, moi je rêve de nuits sans fin, et je fuis ce trouble matin qui sonne et annonce ces journées sombres sans lendemain.
Quand tout s’arrête, je suis si loin, si bien…
Des ombres plein la tête, des larmes plein le cœur, je ne garderais de toi que le meilleur.

Malgré tout mon chagrin combattante demain ?
J’ai lâché mes armes et j’ai baissé les

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