J.h PERSTALOZZI
Johann heinrich PESTALOZZI (1746-1827)
PESTALOZZI Jean Henri s'est acquis une réputation européenne par ses travaux pour l'amélioration de l'éducation populaire. S'étant d'abord livré à l'étude des langues, de la théologie, du droit et de l'histoire, il abandonna tout pour s'occuper d'économie rurale. La lecture de l'Emile ROUSSEAU ouvrit à son génie la voie qu'il cherchait. Il conçut l'idée de donner pour base de l'éducation le développement progressif des facultés humaines : exercer le coup d'œil, la main, la voix, puis l'intelligence en faisant succéder les mathématiques au dessin et au chant, telle lui parut être la marche indiquée par la nature même. A ce plan s'ajoute l'instruction agricole et professionnelle. PESTALOZZI Jean Henri, forma son premier établissement à Neuhof en 1775 où il recueillit et instruisit avec le plus touchant dévouement, cent enfants pauvres. Le manque de ressources et les vicissitudes politiques l'obligèrent de transporter cet établissement à Stanz en 1798, à Burgdorf et, en dernier lieu, à Yverdon, où il se soutint de 1804 à 1825. Les théories de cet homme de bien ont été exposées par lui dans un roman moral, Léonard et Gertrude (1783), et dans ses autres ouvrages, dont les principaux sont : Christophe et Else (1782), la Gazette suisse pour le peuple (1782-1783), Sur la législation de l'infanticide (1783), Recherche sur la marche de la nature dans le développement du genre humain, Comment Gertrude instruit ses enfants (Berne, 1801), le Livre des mères (1803) traduit en français (1821), Méthode intuitive des rapports des nombres (1804), Vue sur les objets auxquels la législation de l'Helvétie doit principalement avoir égard (Berne, 1802). Outre ces ouvrages qui obtinrent un très grand succès et qui ont été réunis et publiés à Stuttgart (1819-1826, 15 volumes), PESTALOZZI Jean Henri, a publié le Journal hebdomadaire pour le développement humanitaire, dans lequel il a également exposé ses principes d'éducation.