J'aime l'araignée
Victor Hugo tente de nous convaincre de percevoir autrement l'araignée et l'ortie, car nous ne partageons pas le même avis que lui.
C'est pourquoi dés le début du texte, Victor Hugo nous invite à adopter une vision nouvelle de l'araignée et de l'ortie en provoquant. En effet, le premier vers, « j'aime l'araignée et j'aime l'ortie » est provoquant car Victor Hugo dit les aimer, parce qu'on les haïe nous. Par conséquent, l'auteur doit se justifier, ce qui explique la présence d'anaphore « parce que » en chaque début de vers dans la deuxième, troisième et quatrième strophe. La répétition a un côté provoquant.
Victor Hugo les décrit comme « vilaine bête et mauvaises herbes » pour réécrire ce que pense la plupart des personnes. En effet il utilise un champ lexical qui se rapporte à la pensée de l'homme qui les détestent, donc l'auteur va employé un champ lexical de la laideur « un gueux » « rampants » qui fait référence au dégout, aux animaux comme la limace, ou comme l'araignée ici. De plus, l'auteur va utilisé un champ lexical de la haine, qui nous fait penser à celui de la mort « haïr » « fuir » « châtie » « guet-apens » « fatal » « victimes » . Enfin, la présence des points d'exclamations va permettre de confirmés le fait que Victor Hugo s'oppose aux idées de la société envers ces bêtes.
Malgré l'avis des lecteurs, Victor Hugo impose son propre avis. En effet c'est un poème à la première personne « j'aime l'araignée et l'ortie » c'est donc le poète qui parle. On peut dire que le poète s'oppose à l'opinion commune représentée par le « on » « parce qu'on les hait ».
CHERCHE A CONVAINCRE
Il s'adresse au passants « passants faites grâce » ce qui signifie qu'il invite les passants, donc les lecteurs, à avoir de la pitié. L'auteur décrit ces êtres comme des êtres de l'obscurité à travers le champ lexical de l'obscurité « noirs êtres rampants » « elles sont victimes de la sombre nuit » « plante obscure » « elles ont l'ombre des abîmes