« Ultima verba »
1- La condamnation irrévocable du tyran
I- Accusation par Victor Hugo sur Napoléon III et les exilés
A- Napoléon III Dans ce poème Victor Hugo nous offre première une condamnation sans appel de l’empereur. Napoléon III n’est jamais désigné par son nom, mais par le pronom personnel « il ». Victor Hugo va même le tutoyer, « tes », « je te », « ton », ce qui révèle le mépris de celui-ci envers l’empereur. Cet affront pour Napoléon III est aussi montré par la honte, « l’opprobre » que l’auteur lui jette. Victor Hugo l’appelle aussi « César » se qui désigne le fossoyeur de la République romaine c’est-à-dire ici le symbole du tyran mais Victor Hugo suggère aussi la folie de celui-ci par la référence aux cellules où l’on enfermait les fous dangereux, « les cabanons ». Dans ce poèmes le portrait de Napoléons III est l’objet du mépris du poète mais il n’y a pas seulement lui que Victor Hugo accuse. B- Les exilés rentrés chez eux Les seconds destinataires accusés dans ce poème sont nommés dès la deuxième strophe par « Mes nobles compagnons ». L’adjectif épithète « nobles » souligne la force des liens tirés de leur expérience passée par cette phrase « Bannis, la République est là qui nous unis » ce qui est un appel à refuser de rentrer pour Victor Hugo. Et en opposition à la honte jetée sur Napoléon III, Victor Hugo attachera « la gloire à tout ce qu’on insulte »