C'est pas moi, je le jure!
D’abord, comme tout enfant de son âge, Léon découvre ce qu’est l’amour. En effet, il accorde une très grande importance à sa mère qui doit malheureusement se séparer de lui pour un voyage d’affaires en Grèce. Tout au long du roman, le jeune garçon parle souvent de ce pays et de son désir de retrouver sa maman. Il demande même aux gens où se trouve la Grèce et comment on s’y rend. Par exemple, il veut demander à un garçon qui est perché au sommet d’un arbre s’il peut apercevoir la Grèce d’où il est, mais Léon ne le fait pas « parce que, s’il avait répondu oui, il aurait fallu monter voir. Pour être loyal envers [sa] mère, c’était obligé. »[1] Son amour pour sa mère l’aurait poussé à monter au sommet de cet arbre même s’il n’en a pas envie, simplement pour voir le pays où se trouve sa mère et par respect pour elle. Puis, plus loin dans le récit, un nouveau personnage fait son apparition : Clarence. Tout l’amour que Léon a pour sa mère est transféré sur la jeune fille. Même s’il dit la détester, il réalise rapidement qu’il est follement amoureux d’elle. Notamment, après avoir formé un club avec elle, Léon affirme : « Je savais que bientôt les rêves de Clarence et les miens allaient fusionner. »[2] Lorsqu’il la regarde, il remarque tous les petits détails qui composent la beauté de la jeune fille. De plus, lorsque Clarence semble