Dans le cadre de notre cours de Français, nous devons souvent lire des récits et textes de tous genres. Le roman qui nous a le plus surpris est sans aucun doute C’est pas moi, je le jure ! de Bruno Hébert. Au début de l’histoire, on comprend la vie d’une famille en apparence normale, avec quelques problèmes communs. Par la suite, on découvre que Léon, narrateur et personnage principal, a des problèmes de comportement. Il vandalise les maisons du voisinage avec sa nouvelle amie, Clarence. La fin dérape complètement avec la rencontre d’une troupe de cirque, d’un homme tronc et de deux jeunes qui lui font des propositions sexuelles. On comprend dans les derniers chapitres que Léon est psychologiquement atteint, et qu’il a imaginé une bonne partie de l’histoire. Comment Philippe Falardeau a-t-il adapté ce livre au cinéma ? Quelles sont les différences et les ressemblances entre le texte et le long-métrage ?
Malgré sa haine envers Clarence au début de l’histoire, Léon parvient à tomber amoureux d’elle pendant qu’ils cambriolent une maison. Étrangement, il développe une belle complicité avec elle qu’il, auparavant, évitait à tout prix. Il lui faisait subir tous les pires traitements afin qu’elle le laisse tranquille une bonne fois pour toute. C’est la même chose dans le film. Léon détruit aussi la maison des Mariniers dans la variante de l’histoire, et il rencontre la majorité des mêmes personnages. Ces parents se disputent et sa mère part en Grèce. La structure est inchangée, et certains dialogues sont rapportés tels quels du roman. Sinon, une bonne partie de l’histoire est différente.
Tout d’abord, la relation entre Léon et sa famille est bien plus importante dans le film. Léon semble très près de sa mère. Ils ont une bonne complicité, surtout quand on comprend qu’elle sait qu’il fait des mauvais coups, et quand elle ment avec lui. Jérôme, le frère de Léon, est aussi plus présent dans l’adaptation cinématographique. Il est plus près de son petit frère et il est en