C'est pas moi, je le jure!
L’arrivée de ce personnage, dans l’écriture de Bruno Hébert, marque un changement de ton, de voix. Plus attentif, attendri, voire réfléchi, Léon se laisse prendre au jeu de la fillette. À un point tel qu’elle l’accompagne dans ses aventures. Ils fondent même, ensemble, un club. Leur mission est de ramasser des sous, aller de l’autre côté de la rivière et acheter le plus de bonbons possible. Léon, toutefois, est loin de se douter jusqu’où Clarence est prêt à aller. Avec finesse et humour, on se laisse entraîner, sans même s’en rendre compte, dans les plans machiavéliques des deux enfants. Leur plus grand défi est de cambrioler une maison, celle des Dupré, une riche famille qui habite non loin de là. S’étant inspiré du monde des adultes et de ses grands classiques tel Mission Impossible, Léon est maintenant devenu un expert en matière d’aventures secrètes, surtout avec les instruments qu’il s’est fabriqué. Il voit là un excellent moyen de montrer à la belle Clarence son intelligence et sa débrouillardise malgré le fait qu’il ne soit qu’un enfant. Peu à peu, à contre-courant, il n’aura d’autre choix que d’admettre qu’il est en train de s’éprendre d’elle.
Leur plan ne tourne pas tout à fait comme ils