A qui appartient de décider de ce qui est juste ou injuste?
Analyse des termes du sujet :
A qui : induit l’idée que ce pouvoir appartient à une personne précise, ou encore à un Dieu, référence à la notion de jugement dernier.
Appartient : conduit à penser que le pouvoir de décision est une chose qui est possédée par une personne ou comme nous le disions précédemment à un dieu
Décider : porter un jugement, trancher, faire un choix. Dans notre cas il s’agit de choisir ce qui est juste de ce qui ne l’est pas…mais on ne sait pas par rapport à quoi, lois ? normes ?
Juste : ce qui relève de la justesse, il est juste de dire que 2+2=4. mais ce qui est juste relève également de la justice, autre niveau d’appréhension de ce qui est juste, condamner un homme qui en a volé un autre est juste, au nom du respect de la propriété privée.
Injuste : ce qui n’est pas équitable, qui est faux, en fait, définition contraire de la précédente
Problématique :
La notion de décision est intiment liée à la notion de jugement. On peut alors reformuler notre sujet de la manière suivante : à qui appartient-il de juger de ce qui est juste et de ce que est injuste ? Ce jugement est un jugement de valeurs relatif à la justesse ou encore à la justice de quelque chose. Si nous nous plaçons au point de vue religieux, et en particulier chrétien, notre sujet ne se pose pas car ce pouvoir appartient à Dieu et se concrétise lors du jugement dernier. Mais ne porter aucun jugement serait s’en remettre entièrement au scepticisme et occulter notre capacité choix, notre libre arbitre qui s’exprime cependant dans chaque action que nous faisons comme résolution d’une délibération entre plusieurs possibilités. En résumé, nous agissons, et lorsque nous agissons (librement), nous témoignons de notre capacité de décision. Nous sommes donc tous, en tant qu’homme, au même titre