Les inegalite
La justice sociale, c’est la justice qui tient compte des situations particulières.
Pour John Rawls, deux conditions lexicographiques existent pour justifier les inégalités économiques et sociales : * L’égalité des chances et le respect des libertés dites « naturelles » (liberté d’expression, liberté de réunion …) ; * Les inégalités doivent être en faveur des plus défavorisés (exemple : mise en place de bourses, de soutiens scolaires notamment pour accéder à un niveau d’étude égal aux personnes provenant de milieux plus aisés.
Selon Aristote, la justice commutative est formelle (égalité de tous identiquement à la loi). Dans ce cas, il n’y a nul besoin d’intervention pour réparer. Tandis que la justice distributive correspond aux droits réels, c’est-à-dire qu’elle consiste à réparer des situations inégales de départ, en donnant plus à ceux qui ont moins. Elle correspond à la justice sociale.
L’équité nécessite l’égalité et doit aller au-delà de celle-ci en corrigeant les inégalités.
Selon Patrick Savidan, deux conceptions de la justice sociale s’opposent : * Les partisans de la méritocratie : chacun mérite le sort qui lui est destiné. Cela signifie que celui qui a réussi c’est parce qu’il l’a mérité et que celui qui a échoué c’est parce qu’il l’a mérité aussi. La méritocratie qui accorde beaucoup d’importance à la liberté individuelle ne tient pas compte des inégalités de départ. * La justice sociale, en revanche, si elle accepte les inégalités à l’arrivée elle s’attache à réduire les inégalités de départ.
Inégalités de départ et inégalités d’arrivée
La question qui se pose maintenant c’est l’acceptation ou non des inégalités de départ comme à l’arrivée.
A l’arrivée, le problème de la justice sociale se pose moins car les écarts peuvent être justifiés par le travail, le mérite, la compétence, la chance ou le don.
En revanche, les inégalités