Yield management et l'aerien
Le « yield management »
Une question à 1,4 milliard de dollars
1,4 milliard de dollars
C ’est ce qu’a économisé American Airlines sur la période 1989 1992 Soit 150 % de ses bénéfices sur la période
17/11/2008
Alain SAUVANT
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Trois propriétés du transport aérien
Le siège est une denrée périssable : quand l ’avion part, on ne peut plus le vendre Une capacité maximale finie à court terme Une proportion élevée de coûts fixes (92% à court terme) Une demande très hétérogène en termes de disponibilité à payer Possibilité de vendre à l ’avance
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Des caractéristiques partagées par d ’autres services
Transport ferroviaire (si la capacité est limitée) : exemple TGV Location de voitures, de machines,... Hôtellerie, tourisme de masse, restauration Hôpitaux, spectacles, téléphonie, ... Les techniques du « yield management » s ’appliquent aussi à ces secteurs
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Alain SAUVANT
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Les principales techniques du yield management
La surréservation (over booking) L ’allocation des sièges à tarif réduit (discount seat allocation) La gestion des tarifs dans un réseau en « hubs and spokes »
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Alain SAUVANT
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La surréservation
Ou pourquoi j ’ai été « surbooké » ?
Le « noshow »
C ’est le fait qu’une partie des voyageurs ayant réservé ne se présenteront pas au départ du vol Les compagnies sont donc amenées à vendre plus de tickets que de sièges American Airlines estime que, sans sur réservation, 15 % de ses sièges seraient invendus.
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Alain SAUVANT
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L ’optimisation de la surréservation
Le faible taux de remplissage constitue un manque à gagner (coûts fixes élevés) L ’excès de surréservations oblige les compagnies à proposer des primes à des volontaires ou à payer des indemnités, ce qui induit des frais
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Alain SAUVANT
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L ’optimum de la