White cube
En raison de tous ces engagements, mais aussi par ses activités proprement artistiques et critiques, Brian O’Doherty (qui agit publiquement sous divers pseudonymes, tel que celui de Patrick Ireland) a joué un rôle important sur la scène artistique de New York des années 1970 et 1980.
On s’intéresse ici au théoricien de l’art contemporain, dont les écrits n’avaient jamais été publiés en France : « White Cube: L’espace de la galerie et son idéologie » est la première traduction en recueil de textes courts, écrits par O’Doherty aux Etats-Unis sur une période qui couvre trente années.
L’espace de l’exposition devient un laboratoire selon O’Doherty. La neutralité, le non-lieu, la prise de distance, la froideur sont les vecteurs qui forment ce nouvel espace immaculé de l’exposition. L’ouvrage se découpe en quatre parties:
Notes sur l’espace de la galerie (1976), L'Œil et le Spectateur (1976), Le contexte comme contenu (1976), La galerie comme geste (1981) L’atelier et le cube (2007) - Du rapport entre le lieu où l’art est fabriqué et le lieu où l’art est exposé.
Le concept de « White Cube » tel que l’envisage O’Doherty, ainsi que les essais successifs qu’il lui a consacrés, ont chacun un contexte particulier d’écriture dont ils ne sauraient être dissociés, contexte que Patricia Falguières, l’éditrice du volume, rappelle avec une grande clarté dans sa préface.
Extrait :
White Cube – L’espace de la galerie et son idéologie de Brian O’Doherty, JRP Ringier, Lectures Maison Rouge, 2008. → Préface – A plus d’un titre de Patricia Falguières.
« Les quatre essais que BOD publia dans