Depuis saint Thomas D’AQUIN on défini la vérité comme « Une adéquation entre l’homme et le réel ». Ainsi la vérité n’existerait pas indépendamment de nous. Il semblerait alors que la vérité soit relative.
La vérité est ce qui caractérise le vrai, le réel. Ce qui est relatif est quelque chose qui ne se suffit pas à lui même et dont l’essence dépend d’autre chose. Donc si la vérité est relative cela voudrait dire qu’il peut y avoir plusieurs vérités pour une même chose.
Mais dire cela reviendrai à mettre en cause le principe de non contradiction et donc de nier l’existence même de la vérité.
La vérité serait alors absolu et ne dépendrait donc pas de nous. Elle décrirait alors les essences de chaque chose et serait ainsi immuable.
On pourrait alors se poser plusieurs questions. Si la vérité est une adéquation entre l’homme et le réel, ne serait elle pas relative ?
Mais si dire que la vérité est relative revient à nier son existence, n’y a-t-il pas que des vérités absolues ?
On pourrait alors se demander comment faire la part des choses entre ce qui est conforme au réel et donc la vérité de tout ce qui est relatif.
Dans Les pensées PASCAL dit « Vérité en de ça des Pyrénées erreur au delà ». Cela met en évidence le fait que chaque société a ses propres vérités. Ce qui peut être une vérité pour certain ne l’est plus pour d’autres. Au delà de la société cela peut s’élargir à chaque individu.
En fonction de nos dispositions et de l’idiosyncrasie de chacun, (comportement propre à chaque individu, de son organisme face au milieu auquel il est exposé) nous percevons le réel différemment.
Comme nous le montre PLATON dans Théétète au travers de son exemple « L’homme malade : les choses qu’il mange lui apparaissent amer et elles le sont Tandis que, pour celui qui est en bonne santé, c’est tout le contraire qui est et apparaît ». On pourrait voir alors que nous avons chacun notre vérité. On peut alors se demander si les vérités sont également relatives en science. On