Voltaire zadig
Voltaire (1694-1778) est un intellectuel essentiel du XVIIIe siècle. Conséquemment, il reçoit le surnom : « Le roi Voltaire » et est le chef de file du mouvement littéraire des Lumières. Dans son conte philosophique Zadig ou la Destinée (1747), il critique la société française sous un masque oriental, afin d’échapper à la césure. Comme le mentionne son titre, le protagoniste se prénomme Zadig, ce qui veut dire : « le véridique » ou « le juste ». Ce personnage, aux qualités naturelles, est un homme savant et fortuné. Après ses deux déceptions amoureuses, il est victime de la jalousie du roi et doit fuir sa ville natale, Babylone. Sur son voyage, il croisera de différents personnages qui le pousseront à se mettre en question. Ce procédé, donc le questionnement du héro, fait partie de l’apprentissage ironique, interpréter par l’auteur. L’ironie voltairienne peut-elle donc favoriser l’enseignement philosophique proposé par l’auteur ? La réponse est : Oui. Nous devons toutefois argumenter notre réponse ; c’est pourquoi, nous énoncerons, de façon linéaire, les différentes thématiques abordées. Etape qui concrétisera, l’ironie de Voltaire.
Dans les deux premiers chapitres, « Le borgne » et « Le nez », Voltaire souligne le chagrin relativement court des femmes. L’idée du temps qui arrange bien les choses est parfaitement illustrée. Ainsi le protagoniste ne trouve pas le bonheur dans la relation amoureuse et se plonge à nouveau dans les livres.
Le troisième chapitre, « Le chien et le cheval », critique le côté expéditif de la justice et sa caractéristique arbitraire. Zadig a été condamné parce qu’il a examiné les différents signes et par ce fait, il a pu trouver une réponse. Ce qui fait remarquer, qu’il est dangereux d’avoir la curiosité de comprendre et de réfléchir. Une personne intelligente est perçue comme dangereuse.
La religion est fortement critiquée au quatrième