Volonte de puissance
Je pense, donc je suis. (Descartes)
Dieu a aussi son enfer: c'est son amour des hommes.(Nietzche)
L'ambition, l'avarice, la tyrannie, la fausse prévoyance des pères, leur négligence, leur dure insensibilité, sont cent fois plus funestes aux enfants que l'aveugle tendresse des mères. (JJ Rousseau)
Jamais on ne corrompt le peuple, mais souvent on le trompe, et c'est alors seulement qu'il paraît vouloir ce qui est mal.(Rousseau)
1° dissertation : « Bon et méchant, bon et mauvais. » [modifier]
« Bon et méchant, bon et mauvais »; i.e. opposition de l'évaluation des forts et des paralogismes du ressentiment.
Dans cette première dissertation, Nietzsche présente le ressentiment comme une « vengeance imaginaire » (G.M. I.7°), « une vindicte essentiellement spirituelle » (G.M. I.10). La constitution du ressentiment implique un paralogisme du type:
Les aigles sont méchants or nous sommes le contraire des aigles donc nous sommes bons, dit l’agneau logicien.
Où est le paralogisme ? L’agneau, le faible voudrait faire croire que lui se retient de manger l’aigle (fiction d’une force séparée de ce qu’elle peut) et que par conséquent il est bon alors que l’aigle est méchant parce qu’il ne se retient pas. C’est donc en toute rigueur que l’aigle pourrait répondre : « je ne suis pas méchant, je vous aime bien vous les agneaux. Rien n’est plus savoureux qu’un petit agneau. »
2° dissertation : « La faute et la mauvaise conscience et ce qui les rassemble » [modifier]
« La faute et la mauvaise conscience et ce qui les rassemble », i.e. l’antinomie de la mauvaise conscience.
La mauvaise conscience, comme retournement de l’accusation contre soi ( « c’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très grande faute » = acte de contrition), comme culpabilisation ( l’aigle culpabilisé se reconnaît coupable) est un retournement de la force contre elle-même : elle est