virus
Les virus existent sous une forme extra-cellulaire (unité matérielle indépendante appelée alors virion) ou intra-cellulaire (virus intégré sous forme dormante ou détournant activement la machinerie cellulaire au profit de sa réplication). Sous la forme intracellulaire (à l'intérieur de la cellule hôte), les virus sont des éléments génétiques qui peuvent se répliquer de façon indépendante par rapport au chromosome, mais non indépendamment de la cellule hôte. Sous la forme extracellulaire, les virus sont des objets particulaires, infectieux, constitués au minimum d'un acide nucléique englobé dans une capside de protéines. Une enveloppe est souvent présente chez plusieurs virus.
Le débat sur la nature des virus (vivants ou pas) repose sur des notions complexes2,3 et reste aujourd'hui ouvert. Cependant, selon certaines définitions courantes4 du vivant (entité matérielle réalisant les fonctions de relation, nutrition, reproduction), les virus ne seraient pas des êtres vivants.
La virologie est la science qui étudie les virus. Elle est étudiée par des virologues ou virologistes. Le mot virus est issu du latin virus, qui signifie « poison ». Se terminant par un s, il ne prend pas de marque particulière au pluriel en français
Découverte[modifier | modifier le code]
Les maladies virales comme la rage, la fièvre jaune ou la variole affectent les humains depuis des siècles. Des hiéroglyphes mettent en évidence la poliomyélite dans l'Égypte antique ; des écrits de l’Antiquité gréco-romaine et d’Extrême-Orient décrivent certaines maladies virales.
À la fin du xixe siècle, la conception d’agents infectieux qui ne fussent ni des bactéries, ni des champignons, ni des parasites, et qu'on ne pût déceler au microscope optique, était encore difficile.
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