Le second chapitre du livre traite de la relativit de limpression de violence et des tentatives de quantification du phnomnedabord par le Ministre de lintrieur en France dans les annes 1990, puis par le Ministre de lducation qui met en place SIGNA en 2001 puis SIVIS en 2007. Les recherches sappuyant sur les enqutes de victimation et de violences auto dclares enregistrent des rsultats plus importants que les violences enregistres par linstitution. Les enqutes sur la violence auto dclare consistent interroger les auteurs des infractions. Les enqutes de victimation apprhende les transgressions ou infractions du point de vue de la victime. Ces recherches donnent lieu deux rsultats significatifs. Dans un premier temps, les auteurs ont pu se rendre compte dun phnomne trange liant les auteurs et les victimes de violence de par leur lien familialPlus les relations entre auteurs et victimes sont troites, moins il est question de victimation. En effet, cest travers cette seconde mthode que le dcalage entre les faits rels de violence et les faits enregistrs peut apparaitre. On lappelle le chiffre noir. Dans un second temps, ces recherches nous montrent quentre les victimes et les auteurs de violences il ny a quun pas franchir et que ces deux rles ne sont pas figs. La violence apparait comme tant la solution pour reprendre la situation en main. Ces deux postures voluent constamment selon la dure de la violence subie, la situation de violence, linfluence du groupe-classe. Le terme de violence est donc en constante volution et peut avoir selon les reprsentations quil subit, diffrentes dfinitions. Certains chercheurs dfendent une dfinition restrictive, se rclamant dune approche objective et privilgiant les catgories juridiques et dautres veulent prendre en compte le caractre relatif et normatif de la notion. Au niveau international aujourdhui, ce sont les concepts de comportements antisociaux, dincivilits, de school bullying qui dominent dans ce phnomne. Ces diffrents termes