La violence faite aux femmes au sein du milieu conjugal est généralement exercée par désir de domination de la part du compagnon. Celui-ci n'a pas forcément d'attente envers la femme, mais envers lui-même, car il a besoin de sentir qu'il est le plus fort. Celui-ci la frappe donc de manière répétitive, sans aucune raison valable. Il la frappe, la viole, l'enferme, l'insulte, l'humilie... Nombre d'horreurs peuvent être commises et dans la grande majorité des cas, la victime se renferme sur elle-même et se sent coupable. Sa vie devient alors un véritable calvaire dont il est difficile de se sortir et qui parfois aboutir à la mort. L'homme a besoin de se sentir dominant et ressent un réel plaisir lorsque ce besoin est satisfait. Il sent qu'il prend le dessus sur sa compagne et n'hésite pas à le lui faire savoir. Celle-ci doit se plier à ses désirs, qu'importe les siens. Les réactions sont toujours les mêmes : elles se renferment, dissimule leur situation et n'exprime jamais ses émotions. Dans certains cas, hélas trop rares, les victimes prennent l'initiative de se faire aider, notamment par les autorités. Dans ces mêmes cas, elles prennent conscience que le problème est devenu trop grave et qu'il ne doit pas durer. Elle fait donc l'objet de menaces de la part de son compagnon. Parfois, il fera semblant de ne pas savoir de quoi elle parle, et il se peut qu'il gagne la partie : les policiers préfèrent parfois croire les hommes et les deux conjoints rentrent donc chez eux, comme s'il ne s'était rien passé. Mais dès leur retour, l'initiative de la femme ne plaira pas à son compagnon, qui s'acharnera encore plus sur elle, qui n'osera plus jamais retourner à la police et se retrouvera dans une impasse. Heureusement, les choses ont évolué sur ce point, et les policiers ont davantage confiance envers les femmes que les