Violence chez les jeunes- pari pour l avenir
Défi prioritaire : « Comment expliquer et prévenir la violence croissante chez les jeunes ? » Informations : interview par TF1 de Gisèle George, pédopsychiatre, 21/03/2002.
Rapport sur la violence chez les jeunes de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) « La violence à l'école », Arté TV, 30/05/2006
Personne de référence : Gisèle George, pédopsychiatre française. Je m'inspire de son interview suite au drame de Besançon (torture d'une jeune adolescente par deux autres jeunes filles)
Interview :
2 jeunes filles incarcérées depuis mercredi soir àBesançon pour avoir torturé l'une de leurs camarades (voir article lié) : "un fait-divers malheureusement banalissime", selon la pédopsychiatre parisienne Gisèle George , interrogée par tf1.fr. Allant "à l’encontre des lieux communs", elle livre son analyse du drame.
tf1.fr : La plus jeune des adolescentes arrêtées a avoué avoir participé à des rites satanistes avec des skinheads dès l’âge de 11 ans…
Gisèle George : Il y a de plus en plus de jeunes mal dans leur peau qui essaient de s’intégrer dans des groupes afin d’y retrouver une famille. L’adolescente en question doit souffrir d’un manque d’estime de soi. Elle s’est protégée de l’extérieur, voire de sa propre famille, grâce au groupe, acceptant les conditions de ses rites initiatiques. C’est le même phénomène qui se produit avec ces jeunes filles des cités qui intègrent une bande et deviennent victimes de "tournantes" (viols collectifs, NDLR).
tf1.fr : La plus âgée des adolescentes, qui est l’auteur des tortures, "aurait mal supporté qu'un jeune homme lui demande le numéro de téléphone portable de la victime"….
G. G. : Cela relève de la psychopathie. Il y a aussi une intolérance à la frustration, que l’on détecte chez lesenfants de plus en plus tôt et qui se traduit par une violence de plus en plus intense. Je reçois dans mon cabinet des jeunes qui ont volé des téléphones portables simplement parce que leur