Gustave Flaubert, grand auteur de la littérature française du XIXe S , mit six ans à écrire la seconde version de l’éducation sentimentale (1863-1869). Le XIXe S, fut un siècle très tourmenté politiquement, avec des changements de régime incessants. Ce roman est un roman d’apprentissage qui trace la vie d’un héros (Fréderic Morreau) pendant 29 années (1840-1869). A ce moment du roman, notre héros rencontre pour la dernière fois la femme qu’il aime depuis presque trente ans mais dont il n’a jamais put conquérir le cœur, Mme Arnoux. On remarque dans cet extrait la présence du registre laudatif, il est sous forme de discours direct cependant un narrateur omniscient intervient de temps en temps. Il se compose en deux parties, la passion que Fréderic avait pour Mme Arnoux, puis la déception de Mme Arnoux. Nous allons étudier cet extrait en 2 grandes parties : dans un premier temps, la nostalgie de « l’ancienne Mme Arnoux » et dans un second temps l’amour qui persiste envers Mme Arnoux
Dans cette première grande partie, nous étudierons la Nostalgie de F pour l’ancienne Mme A
1) Tout d’abord nous remarquons que dans ce long passage où F fais l’éloge de Mme A. tous les verbes sont à l’imparfait : « semblaient » « faisiez » « étaient ». L’imparfait étant le temps de la description, F décrit « L’ancienne Mme A. » s’elle qu’il a connut qd elle était jeune et non celle qu’il a en face de lui, comme s’il n’acceptait pas de la voir vieillir. En revanche Mme A. est consciente de sa vieillesse et sans doute ressent la déception de F à l’égard de la personne qu’elle est aujourd’hui : « elle acceptait…ces adoration pour la femme qu’elle n’était plus ». « N’étais plus » est un imparfait qui accentue encore le fait F voit et qu’il décrit la jeune femme d’il y a trente ans.
2) En effets, Mme A. est devenue vieille « éclaira ses cheveux blanc » et F est déçut de la voire ainsi « ce fut comme un heurt en pleine poitrine » cette comparaison reflète le choc que lui procure la vu des