Dissertation philosophique

Vivre en société implique une grande tolérance pour chacun, puisque nous sommes tous très différents les un des autres en raison de nos valeurs, nos principes, etc. Cela suscite évidemment une grande adaptation de tout le monde, parfois contre leur gré, afin vivre en harmonie avec la communauté. Cela m’amène à poser la question suivante : Être tolérant, est-ce tout tolérer? Dans ce texte, j’essaierai de démontrer l’importance d’être tolérant, sans toutefois oublier d’imposer une certaine limite à celle-ci.

Plusieurs personnes par leurs manières d’agir et de penser sont des tolérants universels. En effet, leur capacité à accepter sans problème tout ce qu’ils désapprouvent, constitue une rapidité de décisions indéniables dans la société, puisque ceux-ci ne souhaitent pas discuter de leurs points de vue dans l’optique d’éviter de long débat sans fin. Or, ceux-ci sont vertueux puisque moralement ils ont l’impression d’aider la société à aller de l’avant, politiquement. Cependant, je désapprouve totalement cette thèse.
Il est vrai que les choix politiques seraient beaucoup plus simples ainsi. Cependant, je ne considère aucunement la tolérance comme étant absolue, car ce serait un défaut moralement et invivable politiquement. Évidemment, il est immoral d’accepter la souffrance et l’horreur d’autrui, tant qu’elle nous épargne. D’autant plus que nous pouvons par de simple mot, exprimer notre désaccord pour cesser ces situations malheureuses. De plus, la tolérance universelle ne fait aucunement avancer la société, car un disfonctionnement politique s’imposerait de manière à renoncer à toute discutions généralement très importantes (juger de la culpabilité de quelqu’un), en raison de la que le pouvoir aura selon lui, acquit. Ceux qui pensent ainsi sont effectivement très tolérants, toutefois je ne prends pas en considération le qualitatif de ce mot à leur égard, puisqu’ils n’ont aucune sagesse.

La définition du mot dans le dictionnaire