Victor Hugo *Un article de Wikipédia*, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher Pour les articles homonymes, voir Hugo et Victor Hugo (homonymie). Victor Hugo occupe une place importante dans l'histoire des lettres françaises et celle du dix-neuvième siècle par la diversité de ses créations littéraires[1],[2]. Il est à la fois poète lyrique avec des recueils comme Odes et Ballades (1826), Les Feuilles d'automne (1832) ou Les Contemplations (1856), célèbres pour l'évocation de sa fille Léopoldine morte, mais il est aussi poète engagé contre Napoléon III dans Les Châtiments (1853) ou encore poète épique avec La Légende des siècles (1859 et 1877). Il est également un romancier du peuple qui rencontre un grand succès populaire avec Notre-Dame de Paris (1831) ou Les Misérables (1862). Au théâtre, il expose la théorie du drame romantique dans sa préface de Cromwell en 1827[3] et l'illustre principalement avec Hernani en 1830 et en 1838. Son œuvre multiple comprend aussi des discours politiques à la Chambre des pairs, notamment sur la peine de mort, l'école ou l'Europe, des récits de voyages (_Le Rhin_, 1842, ou Choses vues, posthumes, 1887 et 1890), et une correspondance abondante. Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre ; il a été admiré par ses contemporains et l'est encore, mais il a été aussi contesté par certains auteurs modernes pour les surabondances présentes dans ses textes[4]. Il a aussi permis à de nombreuses générations de développer une réflexion sur l'engagement de l'écrivain dans la vie politique et sociale grâce à ses multiples prises de position qui le condamneront à l'exil pendant les vingt ans du Second