Victor hugo, les contemplations.
Ici,Veni, vidi, vixi, apparaît comme le sombre bilan d'une vie. Le titre même annonce ce qui va suivre. Le poème témoigne d'un sentiment que nous pouvons tous vivre à notre niveau : l'incapacité de voir la vie avec joie et amour -notamment lorsque nous sommes assaillies par les difficultés et les aléas de la vie. Ici, on retrouve donc bien l'appel de la mort ("Ô Seigneur, ! ouvrez-moi les portes de la nuit, afin que je m'en aille et que je disparaisse" ), le sentiment de rejet de la vie et l'espoir -malgré tout- d'une vie semblable à la nature "Puisqu'au printemps, quand Dieu met la nature en fête". Quand vivrons nous notre "printemps" ?
N.B : Si vous évoquez l'appel à la mort ou la mort, n'oubliez pas d'argumenter vos propos. De quelle mort parle t-on? Parle t- on d'une mort physique ou pas seulement ? Une mort "spirituelle" qui invite à la renaissance ? ("Je meurs chaque nuit pour ressusciter chaque matin" > je ne sais plus l'auteur).
Vous pouvez donc, dans un plan, évoquer la condition de l'homme et ce qui lui est propre (faible mais sans oublier que "c'est lorsque je suis faible, que je suis fort" > St Paul : dans la petitesse de l'homme, il y a quelque chose de grand.. Je vous laisse y réfléchir). Puis, vous pouvez vous appuyer sur les maux dont parle le poème : une vie abîmée, un appel à la mort; un crie de détresse ? une bouée de la vie ? une libération ? et peut être également relever, en plus du diagnostic établi par le poète,