Viande de cheval
Introduction : Le ministre de la consommation, Benoit Hamon a désigné la société Spanghero comme principale responsable du scandale de la viande de cheval.
Développement :
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Tromperie et traçabilité insuffisante. La direction de la répression des fraudes (DGCCRF) tente d’identifier l’origine de ce qu’elle qualifie de «tromperie».
Les contrôles réalisés par les enquêteurs de la DGCCRF ont confirmé la présence de viande de cheval mélangée à de la viande de bœuf et ont mis en évidence que la viande avait transité par plusieurs intermédiaires au niveau européen, avec une traçabilité insuffisant, a indiqué la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.
Son enquête a «permis d’identifier que la viande ayant servi à la fabrication de ces produits avait été fournie par un opérateur français de transformation et de négoce en viande», a-t-elle souligné.
Étiquetage frauduleux. Un peu plus tôt dans la journée, les autorités sanitaires du Luxembourg, où ces plats ont été préparés, ont clairement indiqué que la viande de cheval découverte en Grande-Bretagne était d’origine française et frauduleusement étiquetée «viande bovine». La société luxembourgeoise Tavola, qui a fabriqué les produits, a importé la viande «auprès d’un fournisseur français», a déclaré le directeur des services vétérinaires du Luxembourg, Félix Wildschutz, en précisant qu’il y avait eu «fraude à l’étiquetage» puisque les lots contenant du cheval indiquaient «viande bovine».
C’est une société française qui se retrouve impliquée dans le scandale, car Tavola est une usine de production luxembourgeoise de l’entreprise française Comigel, basée à Metz (Moselle). «Nous avons identifié le fournisseur responsable», indique Comigel, précisant avoir «retiré tous les produits liés à ce fournisseur» et soulignant qu’il n’y avait pas de risque pour la santé.
Comigel indique avoir procédé