Viande de cheval, la « tromperie économique »
I) les nombreux disfonctionnement de la chaine alimentaire
Comme vous le savez le groupe agroalimentaire Findus s’est dit récemment «trompé» et a annoncé le dépôt d’une plainte contre X par sa filiale en France à la suite de la découverte de viande de cheval dans des produits censés contenir du bœuf uniquement.
La société désignée comme principale responsable du scandale de la viande de cheval est Spanghero et avec cette affaire c’est un véritable système de duperie à l’échelle européenne qu’ont découvert les enquêteurs de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes
On comprend donc que nous vivons dans un monde ou la recherche systématique des prix les plus bas sont parfois susceptibles de nuire à la qualité du produit et à l'information du consommateur. Car en effet le cours de la viande de cheval est au plus bas et qu’elle revient donc bien moins chère à la revente que de la viande de bœuf. De plus les morceaux de cheval d'origine roumaine étaient réétiquetés «bœuf d'origine UE» à leur sortie des usines de Spanghero, alors qu'ils auraient dû porter la mention exacte du pays d'origine.
Cette affaire met au jour les failles d'un système d'étiquetage et de contrôle qui doit être amendé. Il va falloir assurer une bien meilleure traçabilité et transparence des fournisseurs
Il faut améliorer les contrôles pour éviter que prospèrent de lucratifs trafics internationaux, qui ne peuvent être combattus que dans un cadre européen.
II) un circuit complexe
Elle a révélé l’existence d’un circuit de commercialisation de la viande très complexe, remontant, via plusieurs intermédiaires, à deux abattoirs roumains agréés par l’Union européenne. Dans ce pays, la circulation des chevaux ayant été récemment interdite sur les routes, de nombreux agriculteurs ont vendu leurs bêtes à la boucherie.
Résultat : un effondrement du prix de la viande de cheval atteignant les 14 €/kg,